Matelios Agiádai - Echappé du deuxième cercle Infernal



 
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Matelios Agiádai - Echappé du deuxième cercle Infernal
Lun 18 Avr - 16:24
Matelios Agiádai - Echappé du deuxième cercle Infernal


  nom, prénom  Agiádai, Matelios
  âge, date 27 ans, 14/02/XX
  origine Grecque

  particularités
26 piercings,
6 tatouages,
1 scarification
Plusieurs cicatrices
(poignets & cuisses)
Fumeur
1m79
72 kg

  groupe, suivi médical Infirmier, neuroleptique, suivi en psychothérapie (schizophrénie,satyriasis, auto-mutilation)

  pouvoir drain énergétique, affaibli le donneur et permet de survivre, où de redonner un peu d'énergie au receveur. (explication complète dans la fiche)

 
Personnalité


À chaque fois que je me retrouve face à mon miroir le rituel est le même. Ce sont d'abord mes cheveux qui me sautent à la vue, avec leur noir doté d'un reflet bleu vif - électrique des plus troublants. - Je ne compte plus le nombre de fois où l'on m'a demandé mon astuce pour les avoirs ainsi... Beaucoup de patience et de techniques, ainsi que de la pratique. - Après avoir distraitement glissé les doigts dans leur soyeux afin de les remettre en place, ma main glisse inévitablement le long de ma mâchoire anguleuse ; vérifiant chaque jour avec la même surprise qu'aucun duvet ne pousse sur ma peau, tandis que je croise enfin mon regard dans la glace. Des yeux gris tel du métal en fusion, bien qu'un peu claire, des cils trop fournis et le tout souligné et entouré d'un trait de khôl sombre souvent fatigué. Puis mes doigts coulent le long de ma gorge, frôlant le loup qui s'y trouve gravé dans la peau tout en faisant le tour de mon cou, avant d'arriver au cœur de mes clavicules. J'y vérifie l'état du bijou qui s'y trouve, une barre de bioplast ornée de deux arcs aux motifs grec des plus simple; pour enfin  retracer du bout des doigts les os saillants qui s'en éloignent.

Je ne sais pourquoi, mais j'ai toujours apprécié le fait qu'elles soient si visibles. C'est d'ailleurs la même chose pour mes hanches et mes mains ; j'aime sentir les os rouler sous ma peau à ses endroits. Je ne sais pour vous, mais c'est un endroit où mon regard accroche facilement lorsque je regarde quelqu'un.

Puis je me lance dans un contrôle minutieux des nombreux piercings que j'ai disposé sur mon corps, qu'ils soient visibles ou intimes. Combien y en a-t-il en tout ? Vingt-six. Oui oui, vous avez bien entendu, il y a vingt-six piercings dispersés sur mon corps. C'est trop ? Probablement pour certain, mais pas pour moi. Après tout ce n'est pas pour rien que j' ai faillis en faire mon métier. À chacun de choisir sa façon de s'embellir et surtout de s'approprier son corps. Mais vous voudriez peut-être un aperçu des endroits où ils se trouvent ?

Certainement, vous en trouverez donc quatre sur mon visage, un dissimulé sur ma langue, deux ornant ma nuque en formant une croix à l'aide de bijoux en forme d'agraphes et presque une dizaine réparti sur mes oreilles ; tandis que le reste trône sur mon torse et d'autre endroit bien moins visible et surtout plus secret. Je laisse donc le soin à votre imagination de deviner ou se trouve les dix manquants.

Une fois ce contrôle terminé, je me lance dans la dernière partie de mon rituel matinal : le cremage. Vous avez bien lu, je "perds" du temps chaque jour pour cela. Ce qui m'y pousse ?  Les multiples encrage qui parsèment mon épiderme et dont je souhaite prendre soin autant que possible. Et oui, là aussi il y en à beaucoup à dire. L'on y trouve un loup courant autour de ma gorge, la spirale de vent tourbillonnant contenant des éclats de pierres précieuses à l'intérieur de mon poignet droit faisant face à une lance transperçant ma peau, protégée d'un bouclier accompagné de lettrine sur l'avant bras gauche.

Mon corps est une toile, une œuvre que je tente de perfectionner sans jamais en être satisfait.

Je pense que ce ne sera d'ailleurs jamais le cas, il est déjà difficile d'être en accord avec ses choix, mais c'est encore plus complexe lorsque l'on entend sans cesse les mêmes ritournelles dans son propre crâne. Ils me poussent chaque jours davantage sur une pente gluante ou je m'enlise jusqu'à frôlé la fange, sans parvenir à lever les yeux assez longtemps pour espérer apercevoir un point d'accroche, une issu plus favorable que le marasme dans lequel ils m'entrainent.

Pourtant cela me plaisait autrefois, c'était un plaisir de m'abandonner dans la danse éffréner des corps, de l’intellect qui s'abandonnent au besoin de la chaire sans songer aux conséquences d'un lendemain venant toujours nous saisir par surprises. L'oubli dans une étreinte, la noyade dans un baiser. C'était pourtant des intermèdes si précieux, à la faveur unique. Mais tout finit par se salir un jour ou l'autre...

''Ne pleure pas, nous trouverons bien des bras dans lesquels nous fondre cette nuit...''

C'est bien cela qui m'effraie, cette soif insatiable qui ne se satisfait plus d'un moment égaré parmi le reste de mes journées, de ce besoin de courir encore et encore après l'extase tel une pilule miracle pour oublier de pensées et ne plus faire face à mon propre reflet.

''Ou bien une âme charitable dans laquelle nous coulez pour y déverser la rage en même temps que des coups de reins bestial!''

Aujourd'hui encore, je vais plaquer un sourire faux sur mes lèvres pour ne pas penser à la puanteur qui détruit petit à petit mon âme, pour ne pas songer à la noirceur qui grappille morceau par morceau ce qui maintient mon esprit sur les rails.


Pouvoir
Spoiler:

Liste des Bod'Mods'
Spoiler:


 
Histoire
Chaque enfance à ses points noirs, ses zones d'ombre qui s'étendent pour se graver dans la psyché fragile d'un être et la poursuivre jusqu'à la fin. La seule différence repose dans le poids de ces ombres et leur emprise profonde sur notre comportement, la façon dont elles nous ont forgées et obliger à avancer.

Plonger entre une ferveur chrétienne et une passion dévorante pour le passé de mon pays et son système d'éducation, je n'aurai jamais cru que les divergences entre mes parents me ferait emprunter une route aussi sinueuse et distordue. Pour chacun, il fallut dresser un masque, soutenir ce que l'autre décriait afin de ne pas envenimer une situation déjà électrique, enregistrer ce que l'une prenait pour un pêché et l'autre pour un choix éducatif particulièrement brillant, retenir par cœur des préceptes encensant un messie ou un héros disparu, apprendre des préceptes de paix tout en apprenant des arts de combats, savoir rester silencieux alors que le débat se lançait sur le bataillon sacré et qu'il était abattu par le dégoût de Sodome.

Bref, en soit, il valait mieux que je reste en retrait et fasse tout pour me rendre le plus invisible possible, sans me rendre compte du coté niais voir même naïf que je portais encore. Mais comme pour tout un chacun l'adolescence allait apporter le vent du changement et des problèmes avec son lot de petites rebellions, même si les premières furent amené par l'influence d'un groupe de connaissances.

En y réfléchissant, je pense que mon chemin n'aurait pas été le même si je n'avais pas été aussi innocent, mais je ne leur en veux pas. Eux aussi était en proie à leur propre univers martelé de doutes et de marée étouffantes. Et puis, c'est ainsi que sont nées plusieurs de mes passions, tel l'art des modifications corporel et la musique. Même si à cet époque je ressemblais à n'importe quel adolescent rebelle fier d'exposé sa peau orné de bijoux et ses goûts dansant sur la limite de l'acceptable pour la masse en se foutant bien des réactions parental qui manquaient de peu de faire renaître les pugilats à chaque défi de l'autorité, rehaussé par des encouragements sous cape lorsque l'un de ceux ci allait directement contre les choix de vie de l'autre parent.

C'était une époque d'insouciance ou il me suffisait de vivre au jour le jour, en ignorant les conséquences de mes actes sur le déroulement futur de ma vie, ou chaque geste n'avait que l'importance de la découverte et des expériences. D'autant plus lorsque cela m'amenait à sortir des normes portés au nus par la société. Ce fut donc

L'époque de la drogue, des nuits hors de la maison, des explorations corporels de l'autre, de ceux qui ''avaient besoin de réconfort''. Pourquoi s'en priver alors qu'ils en avaient besoin et que cela faisait du bien ? Il aurait été stupide de refuser... Je ne voyais pas le mal, n'avait pas deviné l'engrenage, ne me préoccupait pas des boutades lancé par la suite. Je ne voyais que cet échange d'attention et de plaisir que je pensais sans conséquences, sans retomber, nous étions censés être amis après tout.

Pourtant j'aurai du voir les signes, deviner ce que disait les regards et les gestes mimer au coin de mon regard. Mais surtout, j'aurai du me rendre compte de ce qui commençait à germer, de ces voix qui apparaissaient parfois et prenait le déguisement de l’instinct pour me guider sur cette pente glissante, préparant le gouffre qui m'engloutirait sans espoir de faire machine arrière.

J'étais aveugle, et j'ai continuer d'avancer, de prendre ce que l'on me donnait sans me torturer l'esprit, de profiter de la vie et de ses plaisirs.

Le temps à malgré tout tenté de me mettre en garde, lors de ma première année d'étude afin de devenir infirmier. J'aimais aider les autres et m'occuper d'eux, alors le choix fut aisé et par miracle il rebutait aucun de mes géniteurs, un petit miracle en somme. Je me souviens malgré tout du goût de cendre se répandant dans ma bouche alors que les douze premiers mois devenaient un calvaire, que la sensation d'être un îlot abandonné s'empreignait dans mon esprit en amenant dans son sillage des notes de plus en plus catastrophique.

Alors lorsqu'une solution me fut suggérée, il m'était impossible de comprendre son coté avilissant, de voir venir le gouffre qui s'approchait encore davantage et dans lequel je m'apprêtais à me jeter sans flairer son odeur de souffre. Ou plutôt, son odeur de stupre et de luxure brûlante. Mais elle était rassurante, tel une vieille amie qui avait disparu de ma vue sans crier gare et revenait me saluer après une trop longue séparation et était prête à me sauver la mise.

Et ce fut le cas, je renouais des contacts, des entrevus privés qui débouchaient sur des améliorations sans précédent de ma vie étudiante et des résultats flagrant sur mes notes. Les rumeurs ne comptaient pas, ce n'était que la semailles pourrit planté par les autres qui n'y comprenaient rien.
Le point d'orgue en fut l'obtention de mon diplôme avec un bulletin impeccable et des recommandations brillantes, des portes innombrable qui s'ouvraient sur mon chemin et cherchaient toutes à m'attirer. Mon choix se porta sur l'une de celle que l'on attend pas, celle qui reste invisible si l'on ne prend pas la peine d'avancer dans nos réflexions.

Ce fut pourtant sur elle que se porta mon choix.

L'armée.

J'avais souffert du manque de contact, des liens que l'on peut forger entre complices et camarades, de ceux qui crée les souvenirs dont l'on se souviendra avec plaisir et émotions malgré les années écoulées. Et j'avais toujours été marqué par les récits héroïque raconté par mon père, où les guerres du passée faisaient briller des duos tel Achille et Patrocle ou Alexandre et Hephaïstion, de cette unité conçu dans la terre maculée de sang et de gloire mais ou planais toujours l'aura d'Aphrodite et d'Eros tel un doux réconfort face à l'horreur de la bataille.

Cette fois l’intégration ne fut pas difficile, mes connaissances en art du combat cumulé à mon métier d'infirmier portaient les autres à se tourner vers moi sans émettre de jugement, à me mêler au groupe comme si j'en étais issu. Les liens se tissaient, l'esprit de groupe me fondait dans l'unité, me plaçant comme une pièce indispensable au motif de la mosaïque que nous représentions tous.

Évidemment, il y eu encore des rapprochements, mais ils ne portaient pas à conséquences. Nos familles étaient éloignés et cela restait entre nous, un secret commun dont nous n'avions pas besoin de parler, ne faisant que renforcer l'esprit de corps sans le salir de remarques acerbes ou acides. Et ce fut heureux, car nous allions en avoir besoin plus que jamais.

Mon déploiement sur le champ de bataille dura deux ans, deux années à courir entre les balles et le sang des blessés, des amis qu'il fallait essayer par tout les moyens de sauver, de l'horreur qu'il fallait occulter de son esprit afin de pouvoir trouver le repos nécessaire à tenir bon à une nouvelle journée maculé de carmin et de cris porté sur le chant silencieux de la mort. Des mois ou après avoir soignés le corps je ne pouvais m'empêcher de vouloir soulager également les esprits brisés avec un peu de réconfort et de chaleur, des instants en suspend sur la corde raide et fragile entre la vie et la faucheuse. Des souvenirs qui nous renforçaient encore et nous aidaient à continuer cette tâche que nous avions choisit de porter, que nous voulions mener jusqu'à son terme.

L'on dit que les bonnes choses ne durent pas, que tout n'as qu'un temps. Ce fut exactement le cas, mais pas de la façon dont je le pensais. Non, j'étais loin de me douter que je serai celui qui ferait rentrer le spectre de la jalousie et de l'individualisme dans ce qui me semblait une deuxième famille.  Je ne songeais pas que des disputes tournaient autour de moi, de mes actes et de ce que j'offrais sans  arrière pensées le soir venu. Pas jusqu'à ce que cela deviennent trop voyant pour rester insignifiant aux yeux des supérieurs, pas assez pour que je remarque le danger d'explosion interne que cela nourrissait.

Alors ils prirent ce qui leur semblait la meilleur solution et me renvoyèrent hors du champ de bataille, me parquant dans un des nombreux hôpitaux militaire, me déplaçant au grès des mois en me laissant découvrir l'ampleur du démon qui avait grandit en mon sein, de la chose que j'avais occulté dans un coin de mon esprit mais qui me revenait maintenant en plein visage sur les tons doucereux et goguenard des voix emplissant mon crâne.  J'avais beau tenté de faire machine arrière, de rebrousser chemin, il était trop tard. J'avais déjà rejoint le deuxième cercle de la chute, mon corps corps était déjà devenu accro à ces contacts, réagissant tel un drogué en manque de son shot de béatitude quotidienne. Rien ne parvenait à m'en détourner, peu importait les efforts que je mettais à m'en détourner, que cela soit la violence pour m'empêcher de céder, la douleur diffuse et baignée de faux salut qu'était le besoin de changer l'image de mon corps en le modifiant dans le sang et l'encre.

Rien, il n'y avait plus rien à faire. Malgré tout cela, je ne pouvais m'empêcher de prodiguer mes 'soins' nocturne au grès des besoins des patients, goûtant à l'amer sensation d'avoir transformé un doux plaisir en amer habit d'horreur et de monstruosité. Même les tentatives des haut gradé pour faire cesser cela restèrent lettre mortes, les punitions sans effets et les avertissements accumulés dans le vide.

En désespoir de causes, la porte que j'avais choisit finit par se refermer après m'avoir renvoyé, me rejetant dans mon propre enfer que j'avais crée si naïvement en me laissait aller à goûter à la vie sans prêter attention au danger des conséquences. Mais il continua pourtant son chemin, m'amenant d'un hôpital à l'autre à travers le monde, laissant la boucle se répéter sans cesse, avec l'ajout d'actes supplémentaire pour corrompre ceux qui détenaient mon poste entre leurs mains.

Cela durait un temps, puis l'établissement finissait par me renvoyer ailleurs à son tour, encore et encore. Cette nouvelle mutation à Echoes of Silence ne faisait pas exception à la règle, même si les autres choix devenaient aussi maigre que l'équilibre restant avant que le gouffre ne m'avale tout entier.

Maintenant, les mois à venir seront les seul à pouvoir dévoiler l'issu de tout ce merdier.


Ce merdier qu'est devenu ma vie.
code du règlement Validation démoniaque

  prénom, pseudo MattSeÿv
  âge 26

  comment tu nous as découvert ? partenariat
  des commentaires/suggestions/critiques sur le forum ? J'espère que la remise à neuf va le faire reprendre de plus belle.

  un dernier discours à nous faire? L'attente de la MAJ valait la peine :p
 



Dernière édition par Matelios Agiádai le Mer 20 Avr - 21:05, édité 2 fois
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